La liste "Vert Le Relecq-Kerhuon" s’indigne de l’attitude du 1er magistrat de la commune qui vient de porter atteinte publiquement, violemment et injustement à l'un des conseillers, notre ami et co-listier Thierry Bourhis.

Communiqué daté du 23 mai 2020

"Lors du conseil municipal du 18 mai 2020, organisé en visio-conférence, suite à l'annonce de Thierry Bourhis, Conseiller Municipal Délégué à l’Environnement, au Développement Durable, au Littoral et l’Agenda 21 de ne pas prendre part au vote du Budget Primitif, le Maire Yohann Nédélec a décidé, sur le champ et de façon brutale, de lui retirer ses 4 délégations municipales en émettant à son encontre des critiques injustifiées et non fondées.

LA POPULATION A LE DROIT DE CONNAITRE LES FAITS.

A l’issue du conseil municipal du 9 décembre 2019, Thierry Bourhis avait expliqué son choix de rejoindre notre liste écologiste et citoyenne “Vert Le Relecq-Kerhuon”, tout en affirmant son souhait de poursuivre son engagement au sein du conseil municipal par respect pour les électeurs de 2014.

Aujourd’hui, le Maire lui reproche une prétendue absence de la Mairie depuis cette date, et l’accuse de continuer à bénéficier indûment de son indemnité d’élu délégué (103 euros/mois).

De telles accusations sans éléments factuels ni circonstanciés sont honteuses et relèvent de la diffamation !

Il faut savoir qu'après le 9 décembre 2019, le Maire ne l’a plus jamais sollicité.

Mais fidèle à lui même et à ses engagements, Thierry Bourhis a bien évidemment continué à travailler pour la collectivité avec le personnel et les acteurs locaux (cf : article Le Télégramme du 16 décembre 2019, pour exemple), à assister à diverses réunions (Comité syndical Vigipol du 08 février 2020, ...) et à assurer ses astreintes (la dernière datant de mars 2020).

De plus, comme chaque vendredi depuis mars 2014, il a continué à travailler pour la Mairie, ce que les services peuvent facilement confirmer.

Après le premier tour des élections le 15 mars, et durant la période difficile et délicate du confinement, Thierry Bourhis a proposé en vain son aide à la collectivité, pour la distribution des masques notamment.

Le covid-19 a bien sûr bousculé les plannings. Mais alors que l’Etat avait donné la possibilité de voter le Budget Primitif en juillet, après un second tour électoral probable en fin juin, ce qui aurait permis à la nouvelle équipe élue de le valider et d’y intégrer les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire, le Maire a préféré que ce soit le 18 mai, une date décidée, qui plus est, tardivement.

Il faut savoir aussi que les éléments du budget n'ont été transmis que le jour même du conseil, en début d’après midi.

N’ayant pas eu le temps de les étudier avec ses colistiers de “Vert Le Relecq-Kerhuon”, par honnêteté, Thierry Bourhis a décidé de ne pas prendre part au vote de ce Budget Primitif.

C’est un choix de neutralité qui devrait l'honorer.

Concernant ses indemnités d’élu, Thierry Bourhis nous avait fait part, dès le début du confinement, de sa décision d’en reverser la totalité au CCAS (soit 132 euros/mois au titre de conseiller municipal, et de 103 euros au titre de ses 4 délégations) et ce, à compter du 15 mars 2020.

Cette décision personnelle est maintenant connue de tous.

La vie municipale est très prenante, particulièrement quand il s’agit d’assumer 4 délégations. Et les tentatives de discrédits et de dénigrement font mal. Elles n’honorent pas leur auteur.

Ces pratiques indignes traduisent la volonté du Maire, nous le savons trop, de casser systématiquement toute opposition, notamment dans le contexte électoral actuel où les enjeux lui apparaissent démesurément importants !

Le procédé choque, tout comme la violence de la situation et les arguments avancés.

Chacun pourra se faire son idée en visionnant le «Replay» du conseil municipal normalement accessible sur le site de la Mairie. "

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