Quand reprocher à tort à quelqu’un ce qu’on pourrait se voir reprocher à raison tient lieu de politique. Ou plutôt, de communication ?


publié le 11 /06 /2020

Suite au dernier conseil municipal durant lequel Thierry Bourhis s’est vu retirer ses délégations, la liste Vert Le Relecq-Kerhuon, à laquelle il appartient depuis le 9 décembre 2019, a réagi sur les réseaux sociaux et par voie de communiqué via son directeur de campagne Romuald Hubert.

« Quand reprocher à tort à quelqu’un ce qu’on pourrait se voir reprocher à raison tient lieu de politique. Ou plutôt, de communication ? Une charge violente, brutale et totalement injustifiée de la part du maire Yohann Nédélec envers notre ami Thierry Bourhis » a-t-on pu lire sur Facebook. Dans un communiqué, Romuald Hubert a souhaité préciser : « Le maire lui reproche une prétendue absence de la mairie et de continuer à bénéficier indûment de son indemnité d’élu délégué (103 € par mois). De telles accusations sans éléments factuels ni circonstanciés sont honteuses et relèvent de la diffamation ! Depuis le 9 décembre, Thierry Bourhis a continué à travailler avec le personnel et les acteurs locaux et à assurer ses astreintes, ce que les services peuvent facilement confirmer. La vie municipale est très prenante particulièrement quand il s’agit d’assumer quatre délégations (Environnement, Développement durable, Littoral et Agenda 21) ».

Un « maire aux abonnés absents »

« Cette charge de Yohann Nédélec peut même être qualifiée d’indigne quand on constate que notre maire passe plus de temps en campagne électorale à Brest depuis deux ans qu’à s’occuper de ses propres administrés », a même ajouté Romuald Hubert sur Facebook, en précisant qu’il s’agissait « du retour de personnel de mairie et de membres d’associations attestant que le maire est aux abonnés absents ». Et d’ajouter : « En ne se retenant bien sûr pas, lui, de continuer à percevoir l’intégralité de ses indemnités… ».